Il me semble que les diverses organisations qui proposent régulièrement de signer des pétitions en ligne sont une exploitation représentative de la dynamique participative permise par le numérique : elles proposent régulièrement des sujets de mobilisation au plus grand nombre, se faisant des relais souvent précoces de lanceurs d’alerte et contribuant à mettre une pression citoyenne sur les politiques ou les entreprises qui “agissent mal”.
Or ce matin, je reçois un mail de l’une de ces organisations, dont l’objet est de dénoncer la propagation par YouTube de vidéos climatosceptiques, et “pire”, de générer du profit du fait que ces vidéos génèrent des millions de vues. Le but de la pétition que l’on me propose de signer, est de mettre la pression sur YouTube pour interdire ces vidéos.