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De la démocratie représentative 2
Le culte de la personnalité
En France (et dans beaucoup de pays) ce sont les élections présidentielles qui mobilisent le plus d’électeurs : quand on vote pour une personne, le programme passe au second plan. Il s’agit alors de séduire l’électorat plus que de le convaincre. La tragédie de la lutte entre raison et sentiment voit (malheureusement ou pas) souvent le second l’emporter.
Les élus sont humains
Tel l’anneau de Sauron qui progressivement avilissait son porteur (cf Le Seigneur des Anneaux), le pouvoir finit par corrompre l’individu. Quelque soient les intentions initiales d’un élu, garder le pouvoir devient rapidement une priorité, parfois aux dépens de l’intérêt public qu’il est censé défendre.
Sauf faute grave, un élu restera au pouvoir jusqu’à la fin de son mandat. Le non respect de ses engagements n’est pas un motif de révocation. Puis, comme la continuité est rassurante, un mauvais candidat que l’on connaît est souvent préféré à un nouveau dont on ne sait rien encore.
Le mandat comme un CDD
Pour être réélu, il faut, pendant la durée du mandat, prendre des décisions populaires, c’est à dire privilégiant le court terme : sacrifier l’avenir pour améliorer le présent. C’est ainsi que les dettes augmentent sur tous les plans : économique, social, écologique. Comment alors mener des politiques responsables à long terme ?
Et si l’on revenait à la raison fondamentale de cette délégation de pouvoir à la lumière des évolutions de l’IA ?