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De l'impact des "fake news"
Les “fake news” sont à la pensée ce que le brouillard est à la vue : on se perd et on se cogne.
Article paru sur le site “Rude Baguette” début janvier :
La diffusion des fausses informations (notamment sur Internet) est devenue un des enjeux majeurs pour la politique et l’économie contemporaines. Au-delà de la pert d confiance dans les institutions et personnalités politiques (contribuant à la monté de populismes), ces fake news ont un impact sur l’économie mondiale. Une étude récente estime leur coût direct à 78 milliards de dollars. En ajoutant le coût indirect, la facture monte à 100 milliards de dollars.
De l'auto-hébergement
Pour assurer sa vie privée, il faut éviter de recourir aux services tiers. Une solution est l’auto-hébergement. Mais l’auto-hébergement ça ne peut pas fonctionner à grande échelle.
Certes ça fonctionne pour une fraction infime des utilisateurs, pour l’élite. Pour ceux qui ont compris les enjeux, qui ont les compétences techniques et qui disposent du temps pour s’en occuper.
Il y a les considérations techniques : pour bien s’auto-héberger, outre l’installation et la maintenance d’un serveur (que quelques solutions tentent de simplifier), il faut assurer la continuité du service, c’est à dire la permanence de la connectivité et de l’alimentation. Il faut également assurer la reprise de service en cas de désastre, c’est à dire mettre en place une politique de réplication continue rigoureuse, ou au moins de sauvegarde périodique. Et puis, parce que tout service est la cible d’attaques diverses, il faut effectuer une veille permanente afin de détecter au plus tôt les intrusions et les vols de données.
Les serpents ont des jambes
Sans commentaires !
C’était le sujet d’un article précédent.
De la censure par la distraction
Dans les dictatures, c’est “tais toi”. Dans les démocraties, c’est “cause toujours”. C’est une célèbre boutade, à laquelle le contexte numérique donne un tout nouvel éclairage.
Une information n’a aucun effet s’il n’y a pas d’attention en face. Quand l’information est rare et l’attention abondante, il est plus simple de contrôler la diffusion de l’information. Quand au contraire l’information est surabondante, chercher à la supprimer attire l’attention. Il est alors beaucoup plus efficace de faire du “bruit” afin de distraire l’attention de l’information gênante.
Des virus informationnels
Du moment que n’importe qui peut écrire n’importe quoi, il y a évidemment des tas de débordements. On parle souvent de “fake news” et de “hate speech”, autrement dit les “fausses nouvelles” et les “discours de haine”. Si ces phénomènes n’ont rien de nouveau, Internet leur a apporté une nouvelle dimension : une portée bien plus large, et une illusion d’anonymat qui désinhibe la parole.
En réponse, les pouvoirs publics privilégient généralement la réponse législative : interdire certains propos, sanctionner les coupables. Ce type de réponse pose deux problèmes démocratiques :