Ci-dessous se trouvent les pages utilisant le terme taxonomique “Cohésion Sociale”
15 mars 2020
Le doute m’a empêché d’avancer, et si je me remets à écrire, c’est qu’il s’est suffisamment estompé. Pas totalement toutefois, et je suis toujours prêt à me remettre en question face à de nouvelles informations.
Depuis mars 2020, la censure s’est abattue sur à peu près le monde entier. C’était à la fois pénible à subir et, pour qui prenait un peu de distance, riche en enseignements, notamment :
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La censure ça n’arrive pas qu’aux autres, même nos démocraties ont montré leurs limites en termes de liberté d’expression.
Protéger la population
Dans le précédent post, la raison qui me semblait pouvoir justifier la censure était la protection de la cohésion sociale. Est-ce le seul moyen ? Est-ce le meilleur ? La réponse est négative dans les deux cas.
Il y a une raison essentielle pour laquelle les appels à la haine ont eu tant de succès en Birmanie : la population n’y était pas habituée/éduquée à Internet. Et sans cette éducation à une nécessaire distanciation de l’information reçue, l’esprit est particulièrement vulnérable.
Le temps des doutes
La liberté d’expression est un choix politique, et alors que j’en avais fait une valeur supérieure, quelques faits m’ont amené à hésiter. Vous souvenez-vous de l’histoire récente des Rohingyas en Birmanie ?
Un peu de contexte : le pays, très refermé pendant des décennies de pouvoir militaire, venait de s’ouvrir à internet. Parmi les premiers acteurs à investir ce nouveau territoire, Facebook, qui proposait notamment le zero-rating. Ainsi sponsorisé, son service a connu un succès foudroyant dans le pays.